« Quand j’ai été presque tout à fait sûr d’avoir atteint cet objectif, j’ai formé le projet d’ouvrir ma conférence par ces mots: “Mesdames et messieurs, je suis venu, ce soir, dans ce local historique de l’association des résidents de la rue Verdi pour vous avouer que j’ai passé ma vie à espionner tout le monde, ce qui ne vous surprendre guère, puisque la condition d’espion est inhérente à celle d’écrivain. Ma conférence aura pour arrière-plan les liens endogamiques entre la littérature et l’espionnage. Si bien que je ne parlerai nullement du sujet annoncé, puisqu’un peu avant d’entrer dans cette salle, j’ai envoyé paître le héros classique” » (p. 18).